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Photo du rédacteurChristophe MELQUIOND

« Monte à bord Moussaillon ! »


Le billet de la marinière N°2


Le monde de l’entreprise rencontre aujourd’hui des difficultés de recrutement et de fidélisation de leurs collaborateurs. C’est un choc de générations, une opposition des valeurs, une divergence de fonctionnement, un rapport au travail révolutionné, les faits sont bien réels et les conséquences fortes. Le travail est une valeur pour les baby-boomers, quand elle est un moyen d’atteindre et d’obtenir du sens à sa vie pour la nouvelle génération.


“D’ici 2025, la génération Z occupera 50 % des postes en entreprise”, selon Élodie Gentina, dans son livre « Génération Z : Des Z consommateurs aux Z collaborateurs » (Dunod, 2018).


Les entreprises se confrontent dans l’urgence à un défi de taille, se transformer pour intégrer cette nouvelle génération et devenir attractive pour les meilleurs candidats.

Elles fonctionnent et parfois apprennent à évoluer avec de nouvelles notions comme la QVCT (Qualité de vie et des conditions de travail), la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).


Le bien-être, l’ambiance de travail, le sens de celui-ci occupent les places prépondérantes des nouveaux salariés entrants. La rémunération n’est plus le pilier central pour les candidats, même si elle reste en bonne place.



La nouvelle génération a pris le parti de la quête de sens, car elle recherche des missions. Être acteur est primordial aujourd’hui. En parallèle la notion d’équipe, d’esprit d’équipe, d’appartenance à un groupe, de s’identifier à un clan se renforce de plus en plus. (Les écoles, les universités, les réseaux sociaux favorisent cette culture d’appartenance).


Une demande de flexibilité dans l’organisation du travail, un besoin d’autonomie et une plus grande utilisation de l’adaptabilité est attendue par celle-ci.

Remettre l’humain au cœur des préoccupations de l’entreprise devient alors une obligation pour la stabilisation et l’engagement de ses effectifs.

La considération des Softskills est en pleine progression. La personnalité, la posture, l’attitude et les compétences relationnelles s’imposent en lieu et place des hardskills. Les dispositifs favorisant l’intrapreneuriat sont à privilégiés.


Le monde du travail d’avant doit se transformer car l’entreprise verticale est en difficulté. Cela implique que les managers doivent se renouveler, se réinventer et pratiquer la remise en question pour répondre aux situations actuelles. Nous voyons l’importance des feedbacks. Nous ne pouvons que promouvoir l’écoute active et profonde. Parce que la place de la reconnaissance n’est plus à démontrer, elle est incontournable. Cette génération à l’ambition de renverser la table et de redistribuer les cartes. Ils naviguent déjà au GPS, le sextant et la boussole sont devenus totalement obsolètes.


Ce nouveau monde remplit rapidement notre ligne d’horizon. Si jamais l’entreprise, par réflexe, s’oppose et se replie, c’est un naufrage assuré.


Nous pouvons regagner notre port d’attache en surfant sur la vague de la transformation. La crise sanitaire n’aura qu’accélérer cette mutation inévitable. Les comportements de la nouvelle génération ne sont que les prémices de la présence de ce nouveau monde.


Cette génération affirme ses différences. Elle annonce haut et fort l’arrivée de nouvelles attentes. C’est aux managers à faire preuve d’agilité, d’adaptation managériales pour continuer à alimenter cette quête de performance.


Hissons les voiles, ensemble !


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